Suppressions de postes dans l’enseignement public : c’est l’avenir qu’on assassine !


Le gouvernement persiste dans sa volonté de supprimer à terme un fonctionnaire sur deux, amputant ainsi dramatiquement le service public, c’est à dire le service au public. La situation est particulièrement tendue dans l’enseignement, puisque ce sont plus de 11 000 postes qui seront supprimés cette année.

A Lomme, l’Inspecteur d’Académie envisage de supprimer, pour la prochaine rentrée de septembre, un poste à l’école élémentaire Michelet, un poste à l’école élémentaire Voltaire-Sévigné, et un poste à l’école élémentaire Salengro. Ces suppressions constituent un véritable non-sens au regard des chiffres : le seuil de suppression décidé par l’Inspection académique se joue à une ou deux inscriptions près. Par ailleurs, les écoles Voltaire-Sévigné et Salengro font partie du dispositif  des « Equipes de Réussite Educative » : là ou le soutien aux élèves doit être plus fort, là où l’accompagnement doit être plus présent, là où la solidarité doit jouer davantage envers les enfants qui présentent des signes de fragilité et de retard scolaire.

 A Beaucamps-Ligny, c’est l’école du Tuliper qui risque de faire les frais de cette politique qui privilégie la comptabilité au détriment de l’intérêt général : une classe (sur trois) disparaîtrait à la rentrée. L’Inspection académique apportera une réponse « éventuelle » en juin.

J’apporte mon soutien total aux enseignants, parents d’élèves, qui se battent légitimement pour obtenir le maintien de ces postes à la rentrée.

La question des moyens de l’Education Nationale ne peut en aucun cas se régler au moyens d’une régle à calcul.

Il s’agit de nos enfants, il s’agit de notre et de leur avenir.

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